dimanche 28 février 2010



Les histoires d'amour -ou sentiments approchant- devraient commencer par la fin et finir par le début. Ainsi, les hommes se souviendrait des bons moments. De l'attente. Des sourires. Et non des fins tragiques. Ils sauraient se souvenir. A défaut d'avoir du recul.



jeudi 25 février 2010





Elle ne m'a pas reconnu.





mercredi 24 février 2010

Il est des odeurs et des sons.


Des odeurs surtout. C’est affreux. Pourquoi me saute tu à la gorge J. ? Est-ce parce que quelques kilomètres nous séparent ? Je t’ai détesté si fort que c’est dégeulasse de revenir à travers des odeurs et des insinuations familiales. J’aurai pu t’aimer. Mais tu ne nous a pas laissé cette chance. Alors va-t-en. Ca n’est pas moi qui partirai. Je resterai et je te ferai front. Et je gagnerai. Devant toi. Alors pars avant tout ça. Oublions nous. S’il te plait.

mardi 23 février 2010

Jean Louis Aubert l'a dit avant moi... 'Je rêvais d'un autre monde'

Je crois que je ne vis pas sur la bonne planète. Il y a dû y'avoir un soucis au débarquement. C'est étriqué par ici. Puis noir. Et gris. Ca ne sont même pas des couleurs.
Je crois que. Et puis c'est pas normal que. C'est quoi ces gens qui sont. Ne sont pas. Je m'ennuie. Tu me. Je ne veux pas. Rester ? Partir. Pas tout de suite. Dans quelques temps. Jamais. Manque. Il faut que j'apprenne à. Il m'a dit que. Je pense qu'il. Fuji est mort. J'ai les yeux secs. Demain dans quelques minutes. Comment ça va toi ? Il fait quel temps dehors ? Et dedans ? On étouffe non ? Non ? Ah. Soleil. Dimanche. Tu viens ? On fera. Il est gentil mais. Je voudrais que. Samedi je vois E. Fête foraine. Je ne reviendrais pas. Il faut que. Il lui a dit que. Mais je veux pas. Enfin... Je sais pas. C'est facile. Je n'aime pas la facilité. Mais ... C'est facile. Partir. Auto stop. Transsibérien ou Route 66 ? Il a quitté Naos. Il me tarde les soirs d'été. Paris bientôt. Irons-nous à Barcelone ? Le programme à changé, en fait il n'y a plus de programme. C'est le bordel. Je n'ai plus envie. Je suis déçue. Impatiente. De quoi ?
J'étouffe.

lundi 22 février 2010

Vous dire avec mes yeux


Quand les mots ne sont plus assez fort pour vous décrire ces moments de joie

mercredi 17 février 2010

Il y a plus de 20 ans


J’avais envie d’utiliser cette malle pour colorier mon grenier. Me servir du bazar comme fond sympathique. Mais pour ça il fallait la vider. Et il y avait tout et n’importe quoi. Un vieux rétroprojecteur, certains de nos anciens jouets, une crèche et ses santons, des décorations de Noël, des cahiers, de vieux journaux jaunis. Même une jolie photographie de mes frères. Leur complicité. Ils étaient beaux. Le sont toujours, mais l’enfance, l’espièglerie et l’innocence qui se dégagent de leurs traits figés les rends magnifiques. Et puis il y avait des lettres. Aussi. Une belle écriture attachée et de l’encre bleue usée. Un cœur en guise de point sur le i. Et certainement des mots doux. Tendres.
Elle ne m’a pas laissé lire. C’est son passé. Ses amours d’avant. Avant mon père. Avant nous.
Et je repense à cette chanson de Sardou :

"Et j'avais oublié qu'avant d'être ma mère
Elle avait mis trente ans
Et qu'elle s'était donnée et qu'elle avait souffert
Sous le joug d'un amant"

Et je la regarde autrement. Je la vois enfant. A garder ces lettres.
Ai-je déjà entendu le prénom de cet émetteur ? L’ai-je déjà rencontré ? Fait-il parti de nos connaissances ? Mille questions qui fourmillent. J’aurai voulu avoir le temps de les lire. De connaître ma mère à travers les mots de cet inconnu. Et puis, c’est beau, des lettres. Une autre époque.
"Et les portables, au lieu des lettres"

Quand Angélique s'ennuie ...


Elle colorie son grenier

à l'aide de baudruches
et d'une vieille malle poussiéreuse

mardi 2 février 2010



Quelqu'un veut de moi pour la St Valentin ?

(et la St Jean, Eugénie, Sylvestre, Angèle, Catherine, Marc ?)


lundi 1 février 2010


Je vis dans une bulle. Il parait qu'il neige partout en France. Ou presque. Qu'il y a des alertes oranges, rouges. Que le mercure annonçait -17° ce matin, chez mes parents. Que le patron de Kévin lui a annoncé qu'ils étaient en intempéries. Que la route ressemblait à la patinoire du Lioran. Que mes frères ont fait une bataille de boules de neige avant que Nicolas ne partent.
Et moi, pendant ce temps, je m'allonge sur mon clic-clac, dos offert au soleil et tel un chat je ronronne de bonheur. Je souris d'extase.
Nous sommes le 1er février et je sens déjà le printemps pointer le bout de son nez. Je vais bientôt ressortir mes spartiates et mes robes. Jouer la bohème et aller réviser sur la plage.


'Ce dimanche avec sa gueule moche'


Le dimanche, je suis grosse.